La respiration
D’après les deux livres 1- Respirer de James Nestor et 2- L’incroyable pouvoir du souffle de Stéphanie Brillant
A-Résumé pratique des deux livres .
Rappel sur le système nerveux autonome parasympathique et sympathique. Le parasympathique induit la relaxation, le repos, l’apaisement , la détente, le retour au calme, alors que le sympathique ( ou orthosympathique) sera utilisé pour l’action, « le mode fuite ou combat ». L’organisme humain doit majoritairement être sous l’influence du parasympathique pour assurer le bon fonctionnement des organes internes entre autres ( digestion, sexualité, etc..). Le mode sympathique ne sera utilisé qu’exceptionnellement pour l’action d’urgence.
Le problème dans notre vie actuelle « stressante » est que le mode sympathique est beaucoup trop sollicité et se trouve ainsi à l’origine de troubles diverses, de maladies.
Nous ne pouvons pas contrôler ce système nerveux autonome de façon consciente.
La seule manière de le faire va être indirecte en utilisant la respiration profonde appropriée.
Par exemple: Devant une situation « stressante » ( examens, entretiens d’embauche, etc..) l’hyper sollicitation inconsciente du système nerveux autonome orthosympathique peut comme conséquence accélérer le rythme cardiaque ou entraîner une hyper sudation ( mains moites par exemple). Pour y remédier, une respiration profonde négative, pratiquée durant quelques minutes, va solliciter le système nerveux autonome parasympathique et favoriser le retour au calme, la diminution du rythme cardiaque et l’arrêt de l’hyper sudation (au niveau des mains ou ailleurs).
a) respiration profonde négative. Inspiration par le nez, lente et profonde, abdominale puis expiration longue et lente, puis rétention d’air etc..
b) respiration profonde positive. Inspiration par le nez lente et profonde, abdominale, puis rétention d’air puis expiration lente et complète, longue etc..
Les respirations profondes adéquates sont importantes car elles font intervenir le diaphragme qui est un muscle respiratoire, qui va masser tous nos organes digestifs s’il est bien utilisé.
L’inspiration, avec ses deux phases = inspiration + rétention d’air, active le système nerveux autonome sympathique.
L’expiration, déclenche le système nerveux autonome ( ou végétatif ) parasympathique.
Ceci fourni l’explication des respirations profondes positives et négatives rosicruciennes.
D’autant plus que l’augmentation du CO2 dans le sang ( dans des proportions raisonnables) favorisent le retour au calme et aurait une incidence bénéfique sur l’anxiété et la dépression.
D’autre part, une grande partie des nerfs connectés au système parasympathique se trouve dans la partie inférieure des poumons, donc des respirations longues et lentes ( pour que l’air arrive doucement jusqu’à la partie inférieure des poumons) ont un effet relaxant car en descendant plus profondément, les molécules d’air stimulent les nerfs parasympathiques et à l’expiration, l’air remonte dans les poumons,les molécules d’air redoublent la stimulation du système parasympathique.
L’être humain au repos est conditionné par ce système nerveux autonome parasympathique.
Le système nerveux autonome sympathique ( ou ortho sympathique) joue le rôle opposé quand il s’agit de passer à l’action.
Une grande partie de ses nerfs se trouvent dans la partie haute des poumons. Donc par des respirations brèves et précipitées, les molécules d’air vont stimuler le système nerveux autonome sympathique.
Cependant, notre corps est bâti pour ne rester que temporairement, occasionnellement en état d’alerte sympathique.
Le nerf vague ou pneumogastrique (X =10 ème paire de nerfs crâniens) relie entre eux nos organes internes les plus importants.Il fait partie du système nerveux autonome parasympathique. C’est le nerf parasympathique.( c’est le nerf qui nous fait nous évanouir- malaise vagal- lipothymie).
D’où le nom donné au système nerveux autonome parasympathique , de système vagal.
Dans notre vie actuelle, le nerf vague est à moitié stimulé car il n’y a pas forcément de gros danger qui nous fait nous évanouir.
Le stress chronique actuel ( « petits » stress mais chroniques, sans arrêts) fait que nous avons un problème de communication au niveau du réseau vagal et du système nerveux autonome d’un point de vue général, qui induit tout un tas de mal être de la constipation aux troubles d’érection en passant par des troubles digestifs , intestinaux, estomac et maux de tête etc..
8 cancers sur 10 affectent des organes, privés d’une circulation sanguine normale en cas de stress prolongé.
Rétablir le bon fonctionnement du système nerveux autonome peut permettre d’atténuer les symptômes voire de les faire disparaître.
Les respirations profondes permettent de stimuler le nerf vague entre autre. Respirer plus lentement, en conscience , permet de restaurer la communication sur le réseau vagal par exemple, et nous replonge dans l’état parasympathique, l’état de relaxation.
D’où l’importance de ces respirations profondes neutres, positives et négatives sur le système nerveux autonome parasympathique et sympathique pour restaurer l’homéostasie ( la phrase résumé et le paragraphe suivant est de moi)
Les respirations profondes négatives avec leurs rétentions d’air poumons vides vont participer à l’induction du calme.( c’est lors des rétentions d’air que les échanges gazeux sont les plus performants et dans ce cas, il y aura une augmentation (relative)de CO2 dans le sang qui favorisera le calme, en réduisant l’anxiété et le stress).
Les respirations profondes positives avec leurs rétention d’air poumons pleins favoriseront les échanges d’O2 dans le sang et favorisera l’action, le dynamisme de l’organisme.
(En fait, même les respirations profondes positives vont aussi stimuler le système parasympathique puisqu’elles vont stimuler les nerfs parasympathiques qui se trouvent en bas des poumons (voir plus haut).
Donc les respirations profondes qu’elles soient positives, négatives ou neutres vont assurer l’homéostasie du système nerveux autonome en faisant en sorte que les deux composantes de ce système soient équilibrées, ainsi l’équilibre physique, mental et spirituel s’installera doucement avec une pratique régulière de cette composante respiratoire de la sanosophie.
Une autre composante de la sanosophie est basée sur les sons vocaux et particulièrement le son sacré de l’univers OM dans le mantra « om mani padme hum » que les moines tibétains mettent 6 secondes à réciter permettant une respiration basée sur la cohérence cardiaque ( 5,5 secondes d’inspiration et 5,5 secondes d’expiration)- inspirations et expirations lentes.
La mastication,autre composante importante de la sanosophie utilisée en dentosophie, permet de favoriser la libération des cellules souches ( par la mastication équilibrée bilatérale). Ces cellules souches favorisent un agrandissement des maxillaires ( expansion osseuse) et un rajeunissement de l’organisme s’opère naturellement grâce à une meilleure respiration par l’élargissement des voies aériennes respiratoires.
Les sept règles importantes d’après le livre « respirer » sont :
1- bouche fermée ( qui ne sert qu’à s’alimenter)
2- respirer par le nez
3- expirer à fond : ralentir et prolonger l’expiration pour vider complètement le CO2, l’air vicié. On expire rarement à fond en pratique.
4- Mastiquer pour favoriser l’apparition de cellules souches permettant l’expansion des maxillaires et donc des voies aériennes supérieure afin d’optimiser une bonne respiration . « une mastication énergique permet le développement de tissu osseux supplémentaire au niveau du visage et donc l’ouverture des voies respiratoires » ( p. 283 du livre respirer)
5- Respirer davantage, mais parfois. P.268 livre respirer .En effet l’hyperventilation a mauvaise presse depuis quelques décennies car fournir à notre corps plus d’air que nécessaire nuit à nos poumons. Or la plupart d’entre nous respirons déjà trop sans même nous en rendre compte.
En revanche, respirer très intensément pendant un bref laps de temps peut avoir de profonds effets thérapeutiques. Il s’agit de provoquer volontairement un stress temporaire ( 30 minutes environ), qui tire le corps de son marasme et le remet sur les rails pour le reste de la journée ( P.268 livre respirer) Une respiration consciente intense nous apprend à devenir le pilote - non le passager- de notre corps et de notre système nerveux autonome ( MAIS BON..À VOIR )
6- Ne pas oublier de respirer. Il semblerait que les personnes anxieuses souffrent de problèmes de connexion entre les amygdales cérébrales au point de retenir leur souffle tout au long de la journée.( petites masses de matière grise de chaque côté de notre tête qui régulent notre perception de la peur et d’autres émotions et contrôlent également certains aspects de notre fonction respiratoire. Il faut attendre que leur corps soit saturé en dioxyde de carbone pour que leurs chémorécepteurs se mettent en état d’alerte et ordonnent au cerveau de déclencher immédiatement le réflexe respiratoire. Le patient reprend son souffle dans un état de panique un peu comme s’il échappait à la noyade.
Ceci expliquerait pourquoi chez les dépressifs et personnes anxieuses ,une thérapie basée sur une respiration lente et régulière serait plus efficace que de prendre des anxiolytiques.
7- Formule de la respiration parfaite = la cohérence cardiaque. : c’est la clé de la santé , du bonheur et de la longévité.N’oublions pas que la nature es t aussi simple que subtile.!!
Donc inspirez pendant 5,5 secondes puis expirez pendant 5,5 secondes. Cela revient à 5,5 cycles respiratoires par minute pour un total d’environ 5,5 litres d’air.
A pratiquer pendant quelques minutes ou quelques heures..À faire donc lors de séances de dentosophie
B-Livre « RESPIRER »
La respiration nous permet de prendre la main sur notre système nerveux autonome, de contrôler nos réponses immunitaires, de recouvrer la santé et de vivre ainsi plus longtemps en bonne santé
Il y a des types de respiration qui permettent d’entretenir et/ou de recouvrer la santé et il y a d’autres types de respirations qui entraînent des maladies.
Souvent le pilier manquant de la santé est le souffle. Tout commence par là. P. 22 ( allergies. Jane) et dentosophie P. 23
La respiration correctement pratiquée peut réduire la tension artérielle ( ainsi le jeûn seul ou une bonne alimentation et la méditation seules ne suffisent pas ( intérêt de la sanosophie ), booster les performances sportives et équilibrer le système nerveux.
P.29 Méfaits de l’ODF classique et de l’alimentation molle
P.31, 32,35 intérêt de l’activateur pluri fonctionnel ( APF ), pour la croissance osseuse et l’extension du palais.( allergies)
P.54. La fréquence cardiaque que notre corps peut supporter sans quitter un état aérobie est de 180-L’âge. On peut s’entraîner sur de longues périodes tant que cette fréquence cardiaque ne dépasse pas ce chiffre.
A défaut de quoi, notre corps risque de plonger trop profondément et trop longtemps dans la zone anaérobie et au lieu de se sentir plein de forces et de vigueur après l’entraînement, nous serions fatigué, flageolant et nauséeux.
P.86 - 89 .Certaines postures favorisent entre autres l’accroissement de la capacité pulmonaire. ( neuro posture ou les « 5 tibétains » )
P.95 -96. Ce qui est important n’est pas tant l’inspiration que l’expiration. Il faut rejeter tout l’air vicié et donc l’expiration est la plus importante. Il faut entraîner le diaphragme, qui est « LE » muscle respiratoire . Nous n’utilisons qu’à peine 10 % de l’amplitude de notre diaphragme pour expirer, c’est pourquoi nous tombons malades. Donc inspirations et expirations lentes et profondes, abdominales ( expiration complète )et retenir sa respiration pour entraîner le diaphragme.P.103
P. 105 L’accroissement du CO2 ( en proportion acceptables ) pourrait guérir des maladies. Respirer vite, fort et à fond ne serait pas bon, car cela amène un excès d’O2 et cela fait baisser notre dioxyde de carbone ( CO2 ) dans la sang.
P 108 Il faut en fait équilibrer notre taux d’O2 et de CO2 dans le sang et pour cela inspirer et expirer lentement.
P. 121 Respiration lente pour améliorer notre santé
P. 119 La prière ou la récitation de mantras favorisent une bonne respiration . Exemple « om mani padme hum » . Les moines tibétains chantent ce mantra sur 6 secondes et reprennent leur souffle sur 6 secondes . Cela s’apparente à la cohérence cardiaque européenne dans laquelle pour favoriser l’instauration de la santé, il faudra inspirer sur 5,5 secondes et expirer sur 5,5 secondes, aboutissant ainsi à 5,5 cycles respiratoires par minute.
Ainsi la cohérence cardiaque offre les mêmes bénéfices que la méditation ou la prière. ( c’est l’apaisement de la prière sans la dimension religieuse ). La prière est un outil de guérison si on la pratique à un rythme de 5,5 souffles par minute.
P.124 Il faut « respirer moins » . Tout comme le jeûn apporte des bienfaits, le fait de « moins » respirer apporte la santé. C’est une sorte de « jeûne de la respiration »
P. 126. Exercice d’allongement du temps d’expiration pour obtenir un taux plus élevé de CO2 sanguin, ce supplément de CO2 permet de gagner en endurance aérobie.
1 inspiration de 3 secondes suivie d’une expiration de 4 au début, puis 5 puis 6 pour arriver avec de l’entraînement à une inspiration de 3 secondes pour une expirations de 7 secondes.
La mesure de la consommation maximale d’O2 ou VO2 max est le meilleur indicateur de notre forme cardio respiratoire, or le fait d’entraîner notre corps à respirer moins augmente la VO2 max, ce qui nous aide à gagner en endurance, mais aussi à vivre plus longtemps et en meilleure santé
P.128. L’excès de respiration ( à l’instar de l’excès d’alimentation ) ne serait il pas la cause de bon nombre de maladies?…
P.130. L’augmentation de CO2 sanguin en respirant moins peut nous permettre non seulement de rester en forme mais aussi de vaincre la maladie.
P.136. Autre exercice : Inspirer sur deux temps et expirer sur 5 temps
P.145. La respiration parfaite: Inspiration de 5,5 secondes et expiration de 5,5 secondes (sur 5,5 cycles par minutes )durant quelques minutes par jour avec un APF , langue au palais.
P.165-166. Une grosse langue, marquée en plus d’indentations qui recouvre les molaires, une petite bouche, une luette non visible, un tour de cou supérieur à 43 chez les hommes et 41 chez les femmes que ce soit par de la graisse ou des muscles ( haltérophilie: les haltérophiles souffrent de problèmes respiratoires) : tout cela peut obstruer les voies respiratoires, gênant le passage de l’air.
L’APF règle tous ces problèmes, développe la bouche, expansion transversale du palais et ouverture des voies aérienne supérieures..etc
P.169-171. Méfaits de l’ODF conventionnelle contrairement à l’ODF fonctionnelle et intérêt des activateurs pluri fonctionnels ( sans les nommer P.171)
P.178. Libération de cellules souches en mastiquant, qui permettent d’agrandir le maxillaire, et rajeunissement car obtention d’une meilleure respiration par élargissement des voies aériennes respiratoire.
P.191-192. Le système nerveux parasympathique induit la relaxation et le repos ( c’est le système de l’alimentation et de la reproduction) et envoie des signaux au cerveau qui diffusera des hormones dans le sang ( ainsi pour moi, la plus importante des méditations est la méditation basée sur la respiration), telles la sérotonine et l’ocytocine.
P.192. Une grande partie des nerfs connectés au système nerveux autonome parasympathique se trouve dans la partie inférieure des poumons, donc les respirations longues et lentes,abdominales (faisant intervenir le diaphragme, muscle respiratoire) ont un effet relaxant, car en descendant plus profondément, les molécules d’air stimulent les nerfs parasympathique et à l’expiration, l’air remonte dans les poumons et les molécules d’air redoublent la stimulation du système parasympathique.
L’être humain au repos est conditionné par ce système parasympathique.
Le système sympathique joue le rôle opposé quand il s’agit de passer à l’action. Une grande partie de ses nerfs est situé dans la partie haute de poumons. Donc par des respirations brèves et précipitées les molécules d’air stimulent le système nerveux autonome orthosympathique.( P.193.)
Cependant, notre corps est bâti pour ne rester que temporairement, occasionnellement, en état d’alerte sympathique. ( fuite, combat etc)
P.197. Le nerf vague ( qui fait partie du système nerveux autonome parasympathique) relie entre eux nos organes internes les plus importants.( c’est le nerf vague qui nous fait nous évanouir. ( réflexe vagal, lipothymie)
Dans notre vie actuelle, le nerf vague est à moitié stimulé car il n’y pas réellement de gros dangers ( c’est ce nerf qui va par exemple faire baisser la fréquence cardiaque en cas de stress intense , lorsque celle ci augmente trop par l’intervention du système nerveux sympathique lors de stress.)
Le stress chronique actuel ( petits stress, mais chroniques ,sans arrêt) fait qu’on a un problème de communication au niveau de réseau vagal et du système nerveux autonome dans sa globalité, qui induit tout un tas de mal êtres, de la constipation aux troubles d’érection, en passant par des problèmes d’estomac, de digestion, d’intestins, de maux de tête.
8 cancers sur 10 affectent des organes privés d’une circulation sanguine normale en cas de stress prolongé.
Rétablir le bon fonctionnement du système nerveux autonome peut permettre d’atténuer les symptômes, voire de les faire disparaître.
La respiration profonde permet de stimuler le nerf vague. Donc respirer plus lentement en conscience permet de restaurer la communication sur le réseau vagal et nous replonge dans l’état parasympathique, l’état de relaxation
P.215. Apparemment quand le C02 diminue ( par hyper ventilation forcée par exemple) on rétrécit le diamètre des vaisseaux sanguins et cela diminue la circulation sanguine particulièrement dans le cerveau. Ce qui veut dire qu’à l’inverse quand on retient sa respiration, cela augmente le CO2 sanguin et meilleure irrigation du cerveau??
P.221. C’est le taux de CO2 sanguin qui est déterminant dans la manière que le corps décide de respirer plus ou moins rapidement.
P.222-223. Retenir son souffle pour les personnes anxieuses . (Explication sur ces deux pages.)
P.224-225. Retenir son souffle est bon pour la santé mais il faut le vouloir. Ce doit être en conscience, contrairement à ce qu’il se passe pour les apnées du sommeil.( arrêt de respirer inconsciemment induit des pathologies).
P.230. Le but étant de ralentir son souffle pour augmenter le taux de CO2 sanguin et ainsi se guérir.( exercice d’inspirer brièvement et expirer durant 30 secondes et après 6 mois d’entraînement on recouvre la santé . C’est un des secrets de la santé ( l’auteur dit que c’est LE secret de la santé)
P.263-272. Résumé important : Les 7 règles d’or ( SANOSOPHIE et DENTOSOPHIE ) ( voir ci dessus le résumé pratique des deux livres).
C- livre « L’incroyable pouvoir du souffle ».
On peut prendre soin de notre système nerveux autonome par le souffle, la respiration.( P.29-31).
Le diaphragme, notre muscle respiratoire va masser les organes internes digestifs lorsqu’il est bien utilisé par des respirations profondes adéquates.(P.36-37 la capacité vitale)
Explication des respirations profondes Rosicruciennes page 38.
L’inspiration, avec ses deux phases = inspiration et rétention d’air, active le système nerveux sympathique ( avec les échanges gazeux d’O2 favorisés par la rétention d’air).
L’expiration et ses deux phases ( expiration et rétention d’air poumons vides, favorisant les échanges gazeux de CO2) déclenche le système parasympathique.
Les respirations profondes négatives calment, puisqu’elles activent le système parasympathique.
Les respirations profondes positives stimulent, excitent, puisqu’elles activent le système orthosympathique, qui est le système « fuite ou combat ».
Donc stress et énergie = mode sympathique - respirations profondes positives,
Et calme et relaxation = mode parasympathique - respirations profondes négatives.
Réflexion personnelle :
Il semblerait effectivement que ce soient les échanges gazeux ( O2 ou CO2) potentialisés par la rétention d’air qui expliquent les respirations profondes positives (plus d’O2 sanguin) et négatives (CO2 sanguin augmenté) Rosicruciennes puisque mécaniquement, que ce soient dans les respirations profondes positives ou négatives , toutes deux en étant lentes et profondes activent les fibres nerveuses parasympathiques situées essentiellement dans la partie basse des poumons , alors que les respirations brèves et superficielles activent les fibres sympathiques situées dans la partie haute des poumons.( voir explication livre « respirer »). Ainsi, L’augmentation du taux d’O2 sanguin activerait le système orthosympathique alors que l’augmentation du CO2 sanguin activerait le système parasympathique ( ce n’est pas dit clairement ni dans le livre respirer ni dans le livre l’incroyable pouvoir du souffle, mais c’est une déduction personnelle) Le but, comme dans tous les domaines de la santé ou d’autres domaines, étant d’arriver à une harmonie du système neurovégétatif autonome dans sa globalité ( sympathique et parasympathique) un peu comme les freins et l’accélérateur d’une voiture; il faut savoir jouer harmonieusement entre freins et accélérateur.
Ainsi les exercices de respiration qui prévoient une rétention d’air les poumons vides ou les poumons pleins n’ont pas du tout le même effet.(P.38.)
L’idéal au repos est de faire deux secondes d’inspiration et trois secondes à l’expiration. Et 8 à 12 respirations maximales par minute.(P.38.)
Nous polluons notre souffle par la pollution extérieure, mais aussi par la pollution intérieure = anxiété, stress, relations toxiques etc..(P.41.)
Respiration abdominale et thoracique .
La respiration thoracique mobilise le système nerveux autonome sympathique. Les personnes ayant ce type de respiration thoracique ne sont pas dans la détente, le calme, qui est l’apanage de la respiration abdominale mobilisant le système nerveux parasympathique.
Nettoyage sinus et nez avec du sérum physiologique : « le pot de Neti » P.62.
Muscler le diaphragme : P.92.-93.
Apprendre aux patients à respirer. P.95.-96.
L’harmonie respiratoire sanosophique: ( la cohérence cardiaque).
Le rythme respiratoire idéal étant entre 3,5 et 6 respirations par minutes pour un adulte. Entre 6 et 10 pour un enfant de moins de 10 ans.
Cette respiration optimale est baptisée « rythme résonnant » car elle correspond au point précis où les rythmes électriques du cœur, des poumons et du cerveau se synchronisent. En somme c’est l’harmonie qui s’oppose à la cacophonie habituelle.
C’est dans cet état d’harmonie respiratoire que le cerveau sera à même de résoudre de façon optimale des problèmes complexes. On reçoit plus facilement « l’illumination ».
La respiration basée sur ce rythme s’appelle la cohérence cardiaque.
Certaines prières ou mantras sont écrits de telle façon qu’ils nous mettent en cohérence cardiaque en les récitant.
Le rythme de cette cohérence cardiaque étant :
Inspiration: 5 secondes
Expiration: 5 secondes
Soit 6 respirations par minutes
La cohérence cardiaque permet une meilleure adaptation au stress en faisant baisser le taux de cortisol dans le sang ( le cortisol est l’hormone du stress)
P.99. Le système parasympathique restaure le calme dans l’organisme. Pour cela, il faut qu’il fonctionne bien.
P.101. Importance de la tolérance à l’augmentation du CO2 sanguin pour notre santé et Exercice .( Tenir 40 secondes au bout d’un certain temps d’entraînement)
P.115. La respiration est un facteur clef de l’homéostasie, l’équilibre de notre corps. Dans cet état, l’organisme peut se régénérer bien plus aisément et naturellement.
P117. Le CO2 est nécessaire pour que l’hémoglobine fasse son travail correctement et délivre l’oxygène dans la sang. Quand le CO2 vient à manquer, les cellules connaissent rapidement une pénurie d’O2, alors un message d’alerte est envoyé, le corps se trouve en danger et réagit.
Une technique respiratoire mise au point par un médecin Ukrainien, le docteur Buteyko, consiste à ne respirer que par le nez et à contrôler la respiration en retenant l’air( sous entendu à l’expiration- respiration profonde négative des Rosicruciens), ce qui permet d’intensifier le niveau de CO2 et donc de refaire fonctionner le corps normalement. Exemple pour l’asthme page 119 ( respiration profonde négative rosicrucienne ) autre exemple sur maladie de Crohn (De façon intéressante, dans les années 50, le docteur ukrainien, Konstantin Buteyko, affirmait que de nombreux états médicaux chroniques de notre époque, de l’asthme au lupus et à la maladie de Crohn, sont le résultat d’un trop plein d’oxygène durant le processus de respiration. Ceci conduit à une déficience de dioxyde de carbone dans le corps, dont la science sait depuis longtemps qu’il joue un rôle important dans la libération de l’oxygène des cellules sanguines et des tissus. Pour s’atteler à ce problème avec des résultats prometteurs, la technique de respiration de Buteyko allonge l’interlude inférieur du cycle de la respiration. [2])
P.120. Dentosophie et orthodontie . Il faut en tout premier lieu favoriser le développement des voies respiratoires. ( exemple le TDAH (trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité )est traité de cette manière par l’APF)
P.123. Posture: Le mal de dos et la respiration sont indissociables.
Le mal de dos entrave la respiration. Une respiration incorrecte accentue le mal de dos.
Ce n’est pas à proprement parlé l’air qui soigne, mais plutôt la musculation du diaphragme, des abdominaux transversaux et du plancher pelvien, par une bonne respiration, qui favorise la stabilisation de la colonne vertébrale et donc guérit le mal de dos.
Donc exercices par la respiration diaphragmatique en conscience plusieurs minutes par jour pour soulager le dos grâce à l’APF .
La respiration dysfonctionnelle va entraîner l’apparition d’un sommeil dysfonctionnel. Et le sommeil amplifie tout ce qui ne fonctionne pas bien dans les rythmes respiratoires .( d’où l’intérêt sur le plan physiologique et physique de ne pas mettre tout de suite l’APF la nuit sans entraînements en conscience, en journée ).
P.128. Et suivantes : Pertes de poids et respiration.( poumons = organes principaux de la perte de poids ? ) À lire.
Les problèmes intestinaux seront réglés par une respiration diaphragmatique, car le diaphragme va masser les viscères et la respiration ( profonde négative surtout ) calme le stress via le système nerveux autonome parasympathique et particulièrement via le nerf vague ou pneumogastrique.
P.147-148 : La respiration, le souffle, lutte contre l’anxiété, le stress, car se centrer sur la respiration, ramène immédiatement à l’instant présent.
En cas de stress: ( d’après cet auteur): Inspiration lente, -brève retenue de l’air poumons pleins- expiration longue- brève retenue de l’air poumons vides.etc..
Effectivement, d’après la médecine Rosicrucienne, les rétentions d’air permettent de meilleurs échanges gazeux (O2 lors des rétentions poumons pleins et C02 lors de rétentions poumons vides).
IMPORTANT:
Réflexion personnelle : mais d’après tout ce que j’ai pu apprendre, pour le stress et l’anxiété, ne serait il pas préférable de faire des respirations profondes négatives dans un premier temps thérapeutique ?( voir traitement de l’anxiété et de la déprime par augmentation du taux sanguin en CO2 - docteur Buteyko entre autres-) puis dans un deuxième temps, restaurer l’homéostasie de tout le système nerveux autonome ( sympathique et parasympathique ) ( à l’instar d’une voiture, nous avons tout aussi besoin des freins que de l’accélérateur pour un bon fonctionnement -) par des respirations telles décrites ci dessus par cet auteur en cas de stress , afin de faciliter lors de ces rétentions d’air , de meilleurs échanges gazeux ( O2 lors de respirations profondes positives et CO2 lors de respirations profondes négatives). Et, dans ce cas, TOUJOURS TERMINER PAR DES RESPIRATIONS PROFONDES POSITIVES telles recommandées par la médecine Rosicrucienne.
Je dirais qu’en fonction de l’importance du stress et de l’anxiété il sera recommandée effectivement que dans un premier temps thérapeutique ( qq jours, semaines voire mois) des respirations profondes négatives soient faites en priorité.pour réguler dans un deuxième temps tout le système nerveux autonome par des respirations profondes négatives suivies de respirations profondes positives.
P.181 Il faut améliorer progressivement sa résistance au CO2 ( réflexion perso : par des respirations profondes négatives puis positives Rosicruciennes ) - intérêt= voir plus haut sur le C02.
P.197. Et réflexion personnelle …
En fait lorsque l’on récite CALMEMENT ET LENTEMENT un mantra comme par exemple « on mani padme hum » ou certaines prières, on va expirer pendant 5,5 secondes en le récitant et on reprendra sa respiration inspiration sur 5,5 secondes ..c’est exactement le rythme de la cohérence cardiaque. Ainsi la guérison se met en place par cette cohérence dans laquelle les rythmes électriques du cœur, des poumons et du cerveau se synchronisent et évitent la cacophonie « destructrice » qui mène à la maladie.
De plus les vibrations des sons vocaux de certains mantras et/ ou prières vont participer à la guérison.
P.198. Intérêt de l’égrégore Rosicrucien.
Les cerveaux ensembles, perçoivent de meilleures informations que seuls. Utiliser l’intelligence collective créé une force incontestable et le souffle est un procédé efficace pour réunir ( par le chant, les mantras, les prières etc )
P.204. La spiritualité.
Jésus a dit « heureux les pauvres d’esprit, car le royaume des cieux est à eux. »
L’intellect doit être nourri mais ne pas nous emprisonner. Il faut réfléchir à une question, un problème,mais faire le vide après. Laisser son cerveau, son mental en paix.
Il faut mettre en sourdine le cortex préfrontal. C’est la partie de notre cerveau impliquée dans le raisonnement, la gestion du temps, la prise de décisions, soit les compétences cognitives les plus fines.
Le cortex préfrontal est ce qui fait de nous des êtres profondément humains.
Il faut mettre en pause de temps en temps le cortex préfrontal qui fait de nous des êtres humains. Cela permet de se reconnecter avec notre nature d’être et de se soustraire à notre humanité.
Ce que l’on nomme comme étant une élévation de conscience dans ces moments de pause du mental, est en réalité un abaissement de la conscience.
Quand le cortex préfrontal est endormi ( par la méditation, les respirations profondes, la dentosophie etc..), nous ne sommes plus très différents des animaux. Ce qui explique que l’on puisse ces sensations d’appartenance à quelque chose de beaucoup plus grand que nous, percevoir une Connection plus vaste à la nature.( intuition développée, instinct, etc.. comme les animaux).
Quand ce cortex préfrontal est en pause on peut s’extraire de l’égo,se libérer de notre narratif, de l’histoire qu’on se raconte sur nous même en permanence.
Nous n’avons aucune certitude que la conscience se trouve dans notre cerveau, ainsi le états de conscience modifiés ne dépendent pas que de notre cerveau. (P.205.). Il semblerait que le souffle puisse participer à mettre notre cerveau sur pause pour nous permettre d’accueillir de nouvelles informations. L’usage conscient de notre respiration permet à notre conscience de hacker notre cerveau pour l’enrichir d’une connaissance plus large.(explications P.205-206 ).
Grâce au souffle, on peut « sortir » de son corps, et vivre des expériences de conscience modifiée qui nous permettent de nous guérir.( P.208).
P.215. La DMT : = Diméthyltriptamine est la molécule spirituelle, qui est créée dans notre corps par la sérotonine, elle même appelée neurotransmetteur de la conscience.C’est la glande pinéale ou épiphyse qui secrète la sérotonine.( hormone de l’humeur)
La DMT est un puissant psychotrope qu’on trouve notamment dans les préparations ( tisanes) d’ayahuasca qui est une liane de la forêt amazonienne.
La glande pinéale secrète aussi la mélatonine. Elle est produite durant la nuit et joue un rôle fondamental dans la régulation de notre horloge biologique. Elle est responsable de l’ensemble du cycle « veille-sommeil ».
La sérotonine participe plus spécifiquement à l’éveil, à l’initiation du sommeil et au sommeil paradoxal.
Donc en utilisant un APF ( activateur pluri fonctionnel - dentosophie) et des respirations profondes, ainsi que des visualisations, voire des sons vocaux - mantras ( « om » ou « om mani padme hum » par exemple) ,on peut agir sur la glande pinéale et agir sur le calme, le sommeil, la bonne humeur etc..
Résumé pratique et simple de l’intérêt des respirations profondes (Rosicruciennes).
Les respirations profondes neutres vont contribuer à équilibrer dans sa globalité le système nerveux autonome -sympathique( ou ortho sympathique) et parasympathique -. Elles vont également par un « massage d’air » sur les fibres parasympathiques situées dans la partie basse des poumons ( d’où l’intérêt de respirer lentement et profondément pour que l’air parvienne dans la partie basse des poumons) contribuer à nous calmer et à assurer la détente. Notre organisme étant conçu pour fonctionner de façon préférentielle et optimale, en mode « parasympathique ».
Si nous voulons « booster » un peu plus la détente de l’organisme ( des organes internes par exemple, assurant une bonne digestion, sexualité etc ), ou pour les personnes anxieuses, stressées, hypertendues etc..nous allons utiliser les respirations profondes négatives qui en plus d’activer les fibres parasympathiques dans la partie basse des poumons, vont permettre une augmentation du taux sanguin de CO2 grâce à cette rétention d’air poumons vides.( Des études ayant montrées que l’augmentation (relative) du taux de CO2 sanguin contribuait à calmer les personnes nerveuses, anxieuses.)
Au contraire, si nous voulons « booster » certaines personnes « lymphatiques » , ou stimuler une situation de « perte d’énergie » comme dans des moments de fatigue, d’hypoglycémie etc.., nous utiliserons les respirations profondes positives, qui permettront, outre de favoriser également un certain ‘calme’ par l’activation des fibres parasympathiques ( respirations lentes et profondes également), de favoriser de meilleurs échanges gazeux d’O2 lors de la rétention d’air poumons pleins, et donc de dynamiser l’organisme.
Les respirations brèves et superficielles, ne sont utilisées par l’organisme que dans des situations exceptionnelles de « fuite ou combat » . ( les fibres sympathiques ou -ortho sympathiques - sont situées dans la partie haute des poumons et cette forme de respiration superficielle assurant cet état « sympathique » doit être rare). Malheureusement dans notre vie actuelle, c’est ce mode de respiration que nos contemporains privilégient, favorisant à terme l’apparition des maladies.
Rappel: si nous voulons booster un peu l’organisme dans certaines situations, ce sont les respirations profondes positives qu’il faudra privilégier car elles permettront de booster tout en assurant l’équilibre de l’organisme, contrairement aux respirations brèves et superficielles